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HISTOIRES DE....
All you didn't know you needed
to know about Nantes Open |
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LES RAISONS D'UN SUCCES...
Quand vous confirmez l'engouement de la première édition - qui
avait obtenu le prix de la meilleure manifestation culturelle de
Loire-Atlantique 2015, il y a des raisons.
Petite analyse....
UN TEMPS DE RÊVE
Tout d'abord, le temps. Il a été au beau fixe toute la semaine,
quelques gouttes de pluie samedi, mais le reste du temps, soleil
et chaleur bien agréable.
D'autant plus important pour les joueurs - plus que pour les
joueuses - car notre hôtel était à moins de 20mn à pied du court
vitré, et que donc nous avons tous marché allègrement,
tranquillement et librement, sans avoir à nous soucier de
navettes.
Bon, pour les filles, c'était plus complexe, car elles jouaient
à la Maison du Squash à Sautron, 30mn en heures creuses, plus en
heures de rush....
Mais les joueurs, les techniciens de la PSA, les arbitres et
moi-même avons énormément apprécié l'aspect compact du tournoi,
situé également à quelques minutes à pied de la gare, surtout
une fois que les filles ont été sur le vité.
Ensuite non seulement on est près de l'hôtel, mais aussi, la
promenade est trèèèèès agréable.
Vous sortez de l'hôtel. Si vous tournez à
gauche, vous êtes à mois de 2mn de la gare. Nous, on part à
droite. Vous longez le tram (et le canal en dessous), vous
passez un petit restau viet recommandé par Mathieu, excellent - malheureusement fermé le
dimanche, mais j'ai pu y prendre deux midi, super bon.
Vous continuez tout droit, vous passez le Irish Pub, et là, vous
avez le Château des Ducs de Bretagne sur la gauche. Nous, on
traverse la ligne de Tram, et on descend quelques marches, pour
arriver le long du canal, en suivant la ligne verte - lisez mon
article sur Nantes en dessous.

Là, on passe devant un des nombreux jardins gourmands de la
ville (ref mon article), et aussi devant le "Lieu Unique" où
s'est déroulé la première édition l'année dernière.

On continue tout droit, le long du canal, petite vue pas crégnos
de péniches que j'en aimerai bien une, une brasserie (la rue
parallèle à droite on trouve le tram, une boulangerie à TOMBER
PAR TERRE, et la Poste), et des jardins où j'ai vu les Nantais
venir envahir à midi pour manger leur casse-croûte.
On peut ensuite entrer dans la Cité des Congrès par l'entrée
principale, ou l'entrée des Artistes. Nous, on passe par
l'Entrée des Artistes, ben tiens. Mais le public, lui, entre par
cette descente devant le bâtiment. |

VU(E)
DU SPECTATEUR
Une autre raison du succès, c'est
l'originalité de l'installation du court. Au lieu d'avoir placé
le court sur la scène, et les spectateurs - logiquement - dans
les fauteuils prévus à cet effet, des gradins ont été montés sur
la scène elle-même.
En effet, dans une salle de spectacle normale, les fauteuils
sont trop bas - à Rotterdam, on avait le problème et les
"meilleurs fauteuils" étaient en fait les pires, car on ne
voyait pas le sol...
Mais les spectateurs, la plupart n'ayant jamais vu de squash,
s'installent naturellement dans les fauteuils, et regardent un
premier jeu de lumière qui se reflète sur une sorte de rideau en
fil entre les fauteuils et le court, là où il y a normalement le
rideau de scène.
Puis le vrai rideau - qui prend un tiers de l'espace normal,
s'ouvre, et les spectateurs sont invités à monter sur scène, et
à s'installer dans les gradins disposés tout autour du court.
Même les gradins sur le côté et derrière sont innovants. Des
marches simples, avec des chaises sur la marche la plus haute.
Les gens sont invités à se déplacer et à prendre d'autres
positions pour voir le match de différentes perspectives, pas
pendant les échanges bien sûr. Les enfants en particulier, les
ont pris d'assaut, et la convivialité qui en est ressorti a
donné un air Egyptien à la fête... C'est un compliment venant de
ma part... |



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LE "SPECTACLE" SONS ET LUMIERES
Une fois sur scène, et installé, on passe un spectacle son et
lumière orchestré par le génial
Aurélien Lafargue, de
Maping Video, avec aux manettes son Mourad Bennacer,
et aux lumières Paul Charlot.
Un petit clin d'oeil à Mourad, qui quand il ne balance pas son
café sur son clavier d'ordi, nous fait une balance son de folie,
avec une musique qui pénètre l'atmosphère et vous enveloppe,
vous hypnotise,
sans vous assourdir. Une première dans le monde du squash qui
préfère en général un boumboum qui vous casse le peu de cervelle
qui vous reste après des journées à entendre le bruit des balles!!!!
Montré avant chaque match, ce 'sons et lumières' est l'un des
éléments de cet immense succès. Nous qui voyageons partout aux
quatre coins du monde, jamais nous n'avions vu quelque chose
d'aussi simple et d'aussi effectif. Et je l'ai vu de très
nombreuses fois, et je ne m'en suis jamais lassée... |
L'INCOMPARABLE SUI-SUI
Je
ris encore. Pourtant, j'étais préparée, je savais ce que
Romain Suire - déjà présentateur l'année dernière -
avait préparé pour la finale, avec un petit clin d'oeil
de Joey Barrington & Simon Parke de SquashTV. Mais c'était
vraiment très drôle, court et plein d'humour...
Romain est l'un des facteurs du succès de l'évènement. Sa bonne
humeur, ses commentaires qui permettent aux néophytes de
comprendre les règles basiques du squash, ses interviews des
joueurs - même si quelquefois il est un peu dépassé par la
vitesse du débit en anglais des joueurs, quelquefois, même moi
qui travaille en anglais en permanence, je suis obligée de leur
demander de ralentir - on s'en fiche, mais alors, complètement!
Tout est dans le sourire et la gentillesse...
Sa bonne humeur, son "bon humour", jamais de questions
embarrassantes, juste un vrai amour du squash et des joueurs. Sa
passion du squash, son dévouement, son intelligence et sa
gentillesse éclaboussent la scène... |


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Jo & Mathieu
La Maison du Squash
Christophe Bouin
président de l’association
François Le Jort
direction du projet
Gabriel Boulanger
responsable compétition
Mathieu Fort
responsable club
Frédérique Le Jort
chargée de projet
Natacha Godel
chargée de projet
Bénédicte Vaille
responsable budget
Alice Viard
accueil public
Gwenaël Nabat
responsable billetterie
Antoine Garnier
responsable bénévoles et référent joueurs(ses)
Mickaël Folliot
éditeur Web
Jérôme Folliot
streaming et photos
Romain Suire
Présentateur

Nataha Godel

Philippe Rochais,
Photographe Bénévole |
UNE EQUIPE DE PASSIONNÉS
C'est là que repose, à mon humble avis, l'immense succès du
tournoi. Nous parlons d'une grosse équipe d'organisation, 80
bénévoles, c'est beaucoup, et une équipe soudée, qui se connait
bien, où chacun tient son rôle.
Mathieu
Fort, bien sûr, au coeur de tout, le prof de pratiquement
tout le monde et qui a distillé sa passion à tellement de gens.
Gabriel Boulanger aussi, l'un des instigateurs du projet
initial, Antoine Garnier, qui nous a fait le chauffeur en
plus, Natacha Godel, indispensable, présente et discrète,
et tous les autres que je n'ai pas eu la chance de côtoyer mais
aussi importants les uns que les autres...
RENCONTRE AVEC FRANCOIS
J'ai
rencontré le directeur du projet, François Le Jort, un
créateur humaniste comme on
ne peut que les aimer - et son choix de travailler avec
l'adorable Natacha qui va devenir une amie confirme son
intelligence de coeur et sa capacité à s'entourer d'humains d'un
vrai humanisme.
Arrivé au squash très jeune, 18 ans, c'est un sportif dans
l'âme, et un créateur de spectacle vivant tout d'abord sur
Paris, puis un retour sur Nantes où il avait fait ses études et
rencontré sa future épouse - elle aussi partie prenante du
projet, Frédérique.
Là, il intègre l'équipe de Jean Blaise, ami et complice
de longue route de Jean-Marc Ayrault, qui a été maire de
Nantes pendant de longues années.
"Je
suis en gros le directeur technique de la structure qui a pour
misson « Le Voyage à Nantes", me confie cet homme
discret qui n'aime pas trop parler de lui.
"Jean-Marc Ayrault a confié en 2011 une mission à Jean
Blaise, le Patron du Voyage à Nantes, La Culture étant le Fer de
Lance de Nantes depuis les années 80. L’objet de cette structure
est faire de Nantes une destination Européenne, et de se
spécialiser dans le tourisme d’agrément, et de mettre en avant
le tourisme culturel.
"Pour atteindre ce but, Jean-Marc Ayrault a confié à son
complice culturel de 25ans cette structure assez innovante en
France car elle rassemble tous les sites culturels à vocation
national et internationale,
le Château, les Machines, le Parc des Chantiers sur lequel sont
rangées les Machines, donc les ex Chantiers Navals, et aussi
Estuaire, tout le musée à ciel ouvert qui va de Nantes à St
Nazaire, dans l’Estuaire de la Loire.
Pourquoi cette passion pour le squash, je lui demande:
"J’en
fais beaucoup, depuis 15 ans. C'est un beau sport, très addictif,
cette petite balle noire.J’aime jouer, j’aime le jeu, pas
trop un grand compétiteur, j’aime les échanges, plus que gagner…
et d’ailleurs, les joueurs qui veulent tuer le point et gagner
tout de suite, ça me saoule ! Même si quand j’arrive à les
battre maintenant, c’est une vraie victoire contre moi-même...
"Le squash, c’est un beau combat, c’est ludique, et j’aime cet
équilibre entre les quatre pieds du squash, tactique, physique,
technique et mental. Cela permet à un joueur comme moi de 50 ans
de faire appel à d’autres qualités pour rivaliser avec un petit
jeune de 25 ans… |
Mais comment est né le projet
fou de faire ce tournoi l'année dernière, un dix mille
dollars de dotation, avec un 100.000 euros de budget, du jamais
vu dans le monde du squash.
"L’idée
est partie à l’époque où toute l’équipe était à Rezé (le
précédent club où évoluait Mathieu Fort, maintenant
propriétaire de la Maison du Squash de Sautron, où se
déroulaient une partie du tournoi), autour de Mathieu, et
Gabriel Boulanger, le responsable compétition du tournoi,
qui est un bon joueur également.
"Gabriel voulait faire un PSA pour faire venir au club de bon
joueurs, un 5.000 dollars, pour avoir la chance de voir évoluer
ces joueurs de haut niveau. Il avait donc mis une affiche dans
le club « We need YOU » pour tenter de former une équipe
en vue d’organiser ce tournoi, dont ma femme, qui est chef de
projet.
"Comme je jouais souvent avec Gabriel et Mathieu, tous les deux
m’ont sollicités « t’as vu l’affiche, tu ne voudrais pas nous
aider, c’est ton métier ? Assez vite, j’ai dit les gars, si vous
voulez faire un tournoi au club, on peut mettre derrière le
court 25 personnes à tout casser, faites-le, mais vous n’avez
pas besoin de moi. Par contre, si vous voulez faire un truc plus
gros, et mobiliser des partenaires publics et privés, déjà, il
faut le faire ailleurs, et là, je veux bien m’en occuper.
"Initialement,
nous voulions faire le tournoi à Rezé, là où était le club de
Rezé, là où travaillait Mathieu à l’époque. Mais nous n’avons
pas trouvé de salle, donc, je me suis dit que j’allais aller
taper à la porte des gens avec qui je travaille toute l’année.
Le concept « Culture et Sport » était en train de s’affirmer, et
comme je regarde pas mal SquashTV, je savais que c’était un
sport d’exception, le court vitré, et j’ai eu cette intuition
là, qu’un sport d’exception, avec un gros travail en amont,
pouvait devenir un vrai show, un vrai spectacle.
"J’ai challengé un peu mon patron, je lui ai assez vite montré
le projet en lui demandant ce qu’il en pensait, en lui
expliquant les problèmes que nous rencontrions à Rezé, et lui
m’a dit, vas-y, banco, je pense que c’est bien.
Le projet a commencé en Mars 14, et en novembre, on avait tous
les partenaires, 70.000 euros, et je rencontrais Patrice
Gyger, le Patron du Lieu Unique, je lui a expliqué le
projet, je lui ai demandé son avis, s’il avait de la place pour
nous. Et c’est parti de là." |



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Comment peut-on reproduire un tel
succès?
"Le grand challenge de cette édition, après le succès de
celui de l’année dernière, ça a été depuis septembre 2015
jusqu’à février, de redéfinir le projet, et de visiter/passer en
revue tous les lieux possible pour l’évènement.
"J’en ai sept, ils sont quasi tous d’accord, la cour du Château,
l’Opéra, les Nefs, là où est remisé l’Éléphant, Stéréolux
peut-être, une des salles de spectacles de Nantes, et d’autres
lieux, mais ça m’a pris un peu de temps, mais maintenant, il
faut que le deuxième marche puis le troisième, et après on verra
!
PAS DE DELIRE DE GRANDEUR DEMESUREE...
"On n’a pas d’idée de grandeur, à moins que la PSA ou la
fédération nous demande de gérer un autre projet, nous, pour le
PSA de base, j’aimerais bien faire un 25/25 hommes femmes, sur
un concept de parité, peut-être monter à 35K pour attirer un
Gaultier ou un Castagnet.
"Pour faire un gros tournoi, il faut sortir 100K de dotation, on
a le reste, mais c’est un pas énorme. Bon, je ne vous dis pas ce
qu’on a prévu l’année prochaine, car c’est bien de garder la
surprise, mais c’est vrai que le jour où on sera à l’Opéra, ce
serait bien d’avoir les «ténors» !
"Globalement, on a estimé que dans le public qui s’est déplacé
l’année dernière, on avait en gros 70% de néophytes, de gens que
nous amateurs de squash ne connaissions pas, donc en fait, pour
ce public-là, qu’on ait un 35K ou un 100K, c’est pareil.
"Par exemple, quand Greg Marche plonge l’année dernière, pour le
néophyte, c’est comme Rodriguez ! C’est du spectacle, c’est
impressionnant… Par contre, si nous avions l’opportunité
d’organiser un World Series, là, c’est autre chose, ou la Fédé,
un championnat du Monde, pourquoi pas. Mais sinon, on est
content de rester sur le tournoi, 25, 35K, comme ça, on n’est
pas obligés de monter les tarifs qui aujourd’hui sont modérés et
accessibles à tous.
LE PIRE SOUVENIR
"Un des plus pire souvenirs c’est de se dire que
l’événementiel qu’on fait est fragile. L’année dernière, au lieu
d’arriver à 6h du matin le lundi, le court est arrivé avec 7h de
retard, à 13h. Et là, tu te dis, c’est excessivement fragile un
évènement.
LE MEILLEUR SOUVENIR
"La venue de SquashTV assure le succès de l’évènement.
Leur venue d’ailleurs, leur première visite en France je crois,
est aussi une reconnaissance du travail effectué, ils ne font
qu’un seul 25K par an, et ils nous ont choisis, c’est bien. Nous
leur en sommes très reconnaissants.
Vous savez, quand on se lance dans une aventure comme ça, à
posteriori, on se dit après qu’on est complètement cinglé. Mais
je me suis toujours dit que la chance sourit aux audacieux. Mais
ne nous voilons pas la face, c’est un travail énorme, j’ai
presque un deuxième boulot, et j’ai la chance d’être entouré
d’une équipe extraordinaire,
Le meilleur souvenir, c’est de voir le public arriver, comme
l’année dernière, on a joué à guichets fermés, 632 places cette
année contre 624 l’année dernière. Et de voir les gens faire la
queue pour rentrer voir un spectacle de squash, cela restera
gravé dans ma mémoire…
Aussi, voir le show, les images, on a travaillé beaucoup cette
année, en donnant carte blanche aux artistes qui sont derrière
nous, une mise en abîme du sport. Images simples. Porteuses."
Alors, les dates pour l'année prochaines sont confirmées, mais
pour le lieu, "I could tell you but then I would have to kill
you..." |
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1ère Edition:
Nantes, Ville 'Intelligente &
Humaniste'Un beau cadeau du
Tour, c'est de découvrir les gens, les lieux, à l'étranger bien
sûr, mais quelquefois, chez soi.
Je n'étais jamais venue à Nantes, et je suis vraiment séduite.
Une ville complètement originale, tranquille, intelligente,
humaniste, dans la simplicité et l'innovation.
On me dit qu'il y a 300.000
personnes qui y habitent, et 700.000 dans la Métropole, ce qui
en fait l'une des plus grandes villes de France - au même titre
que Bordeaux ou Toulouse par exemple.
Ce
qui m'a frappé c'est l'originalité de la ville. Par exemple,
leurs 'jardins gourmands', des jardins potagers au coeur de la
ville, de plants de tomates à des blettes, des arbres fruitiers,
salade, etc. Et libre d'accès à tous...
Aussi, la "Ligne Verte", une route pour les touristes, d'une
douzaine de kilomètres, peinte pratiquement entièrement à la
main, qui vous trace un itinéraire dans la ville avec les points
d'intérêts à suivre. Une bonne paire de chaussures, et hop!
Il est intéressant de noter que François Le Jort, l'un des
membres de l'organisation, fait partie de ces deux projets - les
jardins et la ligne -, ce qui explique sans doute en partie
l'originalité du projet du Nantes International 2015, un 10K
avec un budget de 100.000 euros, et dont le succès fut
retentissant!
Un autre fait à noter. La
présence d'enfants partout! Alors, oui, c'était dimanche, mais
pas seulement. Ils s'amusaient partout, sans portable ou laptops,
de la "Galerie
des Machines"
au
"Carrousel
des Mondes Marins",
du "Jardins
des Plantes", au
"Miroir d'Eau"
situé juste en face du
Château, les enfants se régalaient, se mouillaient, courraient
partout.
Bref, étaient des enfants. Quel Bonheur. |


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Mathieu
Fort, l'une des têtes
pensantes de ce tournoi, et aussi le propriétaire de la Maison
du Squash, où vont se dérouler les qualifications hommes, et
pratiquement tous les matches des dames, jusqu'aux demies, est
venu me récupérer à la Gare.
Un trajet TGV tout simple, 2h 10 de Paris, et hop, à Nantes la
Framboise.
Je suis donc accueillie par Mathieu et Christophe André, qui
joue aujourd'hui contre Lance Beddoes.
Nous marchons jusqu'à l'hôtel, 5m de la gare, déposons mes
bagages, et commence la visite de la ville, à pied.
Premier arrêt, le superbe Jardin des Plantes, juste à côté de la
gare, un lieu de promenade et de culture de plants - 10.000
différents me dit-on, des jardins créés aussi bien par des
marins en partance ou en revenance, et des jardiniers éclairés,
cultivés dans des serres datant du 19ème.

Evidement, un petit café,
l'Orangerie, pour se détendre ou manger un petit bout.
Moi,
j'ai aimé voir les animaux - genre canards et chèvres se
promener dans les jardins, pour le plus grand plaisir des petits
et des grands.
Juste un petit moins. Comme souvent en France, les pelouses sont
interdites, et c'est bien dommage...
A quoi ça sert que.... |
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Un petit arrêt rapide à la
'Cathedrale St Pierre
& St Paul'. Avec sa tour
de 37.50m, la cathédrale est en fait plus haute que Notre Dame!
Première pierre posée en
1434,
et l'une des batisses religieuses
les plus anciennes de France, achevée seulement en
1891!
Ca en fait, des générations
de bâtisseurs... |
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Ensuite, passage dans l'un des
sites qui accueillera sans doute bientôt le PSA, la "Cour
du Château des Ducs de Bretagne", rien que ça!...
Cinq siècles d'Histoire Médiévale, du 15ème au 18ème siècles.
La
construction du Château a commencé sous François II, le dernier
Duc de Bretagne, plus terminé par sa fille, la très célèbre Anne
de Bretagne, deux fois reine de France, dont les acquis pour sa
région permettent toujours d'avoir des autoroutes gratuites
m'a-t-on certifié!
Le château offre des façades élégantes style Renaissance, et
accueille tout au long de l'année des expositions. Il est à
noter que les enfants apprécient tout particulièrement les
jardins et les douves entourant le château - tout comme les
tortues et les canards!
Et un court vitré complèterait parfaitement le paysage, moi je
dis!

On sort du château, et juste derrière, nous voici au "Miroir
d'Eau", sur la place John Kennedy. C'est une zone d'eau de 2cm
de profondeur, avec 208 jets d'eau, créant tout aussi bien de la
brume que des jets de différentes tailles, allant jusqu'à 150m
de haut!
Et quand il fait beau, le Château s'y reflète....
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MACHINES
DE L'ILE
Après cette promenage, nous prenons finalement la voiture. Un
arrêt éclair devant l'Opéra, qui accueillera le PSA dans les
années à venir, dès que l'on aura trouvé un moyen de faire
entrer les panneau de verre à l'intérieur du bâtiment!
Et nous voici au coeur de la ville, une des choses les plus
originales qu'il m'ait été donné de voir, les "Machines de
l'Ile".
Effrayant, surprenant, envoutant. Sentiments confus et
contradictoires...
Des constructeurs "fous",
menés par Pierre Orefice et Francois Delarozière (Compagnie la
Machine) ont fait leurs ateliers dans ces dépôts.
Une imagination débordante, et vous avez un arbre articulé, une
savane effrayante, et le fond de la mer, avec des machines et
des animaux qui se promènent partout - j'ai personnellement été
poursuivie par un éléphant géant!
Avant la fermeture des Chantiers
Navals et leur transfert à St Nazaire, Nantes construisait ici
des navires, alors ils ont transféré leur savoir dans la
construction d'animaux mécaniques que les gens - un jeu
d'enfant, littéralement, peuvent contrôler et diriger.
Gallerie des machines
Vous
êtes accueillis par un héron imposant qui transporte des
passagers et vole au-dessus des spectateurs. Il y a aussi une
fourmi géante qui se promène dans la galerie, conduite par 4
passagers qui contrôlent ses pattes, sa tête et ses mandibules.
Est-ce que je suis montée dedans? MÊME PAS EN RÊVE!
Et o joie, ils viennent juste d'ajouter une araignée géante, qui
peut "avaler trois spectateurs dans son estomac et se déplace au
dessus d'eux dans sa toile. AU SECOURS!!!!
The
Grand Eléphant...
A notre arrivée, la Machine était en train de somnoler dans le
corridor, mais le temps qu'on se gare, il était en pleine course
(tout est relatif), et bien sûr, mes deux guides ont voulu une
photo!
Le bidule, y bouge, il asperge le monde avec sa trompe - oui,
Mathieu et Christophe aussi, bien sûr - et abrite plein de gens
qui font fonctionner la bêêête....
Le Caroussel
des Mondes Marins
Ca, c'est vraiment le plus zarbi de tout, et
je vous conseille vivement de regarder la vidéo pour comprendre
comment ça marche. Parce que j'ai essayé de prendre des
photos, mais cela n'est pas forcément très clair.

Alors, c'est un chapiteau, un carrousel sur trois étages, avec
des escaliers en acier tout autour, des entrées sur les machines
au rez-de chaussée, au 1er et 2ème étages.
Les animaux "nagent" dans l'air, et au 3ème, un "vraim manège"
avec encore des animaux étonnants...
Et moi qui ai le vertige, j'ai risqué ma vie pour vous prendre
ce panoramique du 3ème... Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour
vous.... |


WATCH THE
VIDEO!







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Lieu
Unique
C'est là où le tournoi s'est
déroulé l'année dernière, un tournoi qui a eu un succès
fulgurant, aussi bien chez les joueurs que dans le public
nantais, avec 600 spectateurs payants pour un 10K....
Pas mal pour un début, non?
Alors que nous nous rendions au court vitré, qui cette année a
été monté dans "La
Cité des Congrès", nous sommes allés boire un verre dans
le "Lieu
Unique", l'ancienne biscuiterie Lu, un haut lieu de
l'Art Contemporain à Nantes, fondé par Jean Blaise et dirigé
depuis 2011 par Patrick Gyger.
C'est un lieu chaleureux, très étonnant là encore, ouvert le 1er janvier
2000, des sallles de spectacles et d'expos, un hammam à
l'ancienne, un café à l'atmosphère chaude et cosy, ouvert
jusqu'à 3h du matin, et où l'on peut boire aussi bien dedans que
dehors.
Il
est situé à genre 200m de la Cité des Congrès, à quelques
minutes de la gare, juste à côté de la rivière. Un bonheur...
Et tandis que nous buvions un verre avec les organisateurs,
Christophe André demandait à Mathieu s'il était possible d'avoir
un massage, car la promenade dans la ville l'avait épuisé.
Oui, car vous l'ignorez, mais les joueurs - pas les joueuses -
mais les joueurs de Squahs ne marchent pas. Ils courent pendant
des heures, mais ne marchent pas. Et Christophe m'a bien fait
comprendre que s'il perd aujourd'hui, ce sera de ma faute. Et
toc. |
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