Discovery Day 6F

• WSF Men's World Teams 2013 • 09-15 June • Mulhouse, France •  

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Cité du Train

Ouvert depuis 1971, le Musée national du Chemin de Fer, devenu Cité du Train, met en scène de façon ludique et pédagogique les plus
éblouissants chefs-d'œuvre de l’histoire du rail.

Les collections se divisent en 2 parties.  Depuis 2005, le nouveau bâtiment abrite le parcours spectacle qui se compose de 2 espaces : le « siècle d’or du chemin de fer » et le « retour à l’âge d’or » : 6 thèmes qui explorent les racines émotionnelles du chemin de fer. L’autre joyau du musée, l’aventure ferroviaire, raconte l’épopée du train.

Une trentaine de trains et locomotives a été soigneusement sélectionnée et réaménagée afin d’illustrer l’histoire technique du chemin de fer, de ses origines à nos jours pour une visite plus didactique, mais tout aussi
animée !

Au printemps 2013, la Cité du Train s’ouvre à l’extérieur : petits et grands pourront vivre des baptêmes en locomotive, participer à de nombreux événements autour du train et admirer un impressionnant train miniature.

2 rue Alfred de Glehn - Mulhouse
Tél : +33 (0)3 89 42 83 33
www.citedutrain.com


Un peu d'Histoire....
1350m de voies et + de 100 pièces de collection


Le Musée français du Chemin de Fer offrait une exposition de plus de 100 véhicules de collection sur 1 350 mètres de voies ainsi que de nombreuses pièces industrielles d’équipement (traction électrique, sécurité et signalisation) sur une superficie de 13 000 m² (voies de réserve de la collection comprises).

Le 19 mai 1982, le musée accueillait son millionième visiteur. Ainsi, le nombre d’entrées payantes a progressé de 1971 à 1983 pour atteindre 239 807 visiteurs par an . Sa fréquentation a ensuite progressivement diminué jusqu’ à la fermeture pour travaux, le 31 décembre de l’année 2003.

Vers la Cité du Train

Pour faire face à cette désaffection du public, un projet de modernisation et d’agrandissement du musée à été élaboré à partir de 1995 ayant pour objectif d’améliorer les présentations, les animations et les services offerts afin de mieux répondre aux attentes du public actuel.

A partir du 11 mars 2005, le nouveau Musée Français du Chemin de fer de Mulhouse devient alors la Cité du Train. Il propose aux visiteurs une nouvelle halle de 6 000 m² (chauffée l’hiver et rafraîchie l’été) où 27 pièces de collection de matériel roulant (locomotives vapeur, électrique, diesel, autorails, automotrices, voitures et wagons) sont présentées selon une scénographie originale confiée à l’Atelier François Seigneur qui met en valeur l’univers ferroviaire.

En 2011, c’est au tour de la seconde halle de subir une transformation. Les Quais de l’Histoire présentent, suivant un ordre chronologique de 1844 à nos jours, 60 locomotives.


Le «siècle d’or du chemin de fer»

La nouvelle halle a choisi de privilégier des animations ludiques pour raconter, avec l’appui des techniques scénographiques les plus poussées, la période glorieuse du chemin de fer.

Aussi, dès son entrée dans le musée, le visiteur découvre le parcours spectacle du train et de la vie des hommes, spécialement aménagé dans un nouvel espace de 6.000 m².

Pour la première fois, le visiteur est plongé au cœur de l’histoire avec une mise en scène au plus près du réel : sons, lumières et images se relayent pour une éblouissante reconstitution des grandes thématiques liées au train.

Le visiteur évolue au sein des plus belles locomotives et des trains les plus emblématiques des XIXème et XXème siècles. Personnages, projecteurs, musiques et effets spéciaux s’animent et s’accordent pour faire de cette visite un moment inoubliable.

Un spectacle animé en quatre temps
● Une pénombre voulue à l’arrivée des visiteurs... Les matériels évoquent d’énormes silhouettes fantomatiques et muettes.
● Une animation - spectacle inédit, son et lumière, mettant en scène et révélant six thématiques différentes sur l’histoire du train.
● Une animation audiovisuelle de fiction prolonge chaque séquence.
● Une présentation documentaire se poursuit individuellement grâce aux commentaires de l’audioguide.

Chaque scène dure de trois à six minutes. Les animations ne sont ni  continues, ni simultanées. Il y a donc, à tout moment dans la halle, plusieurs animations qui «jouent» tandis que d’autres sont plongées dans la pénombre. Chaque visiteur abordera donc les thèmes proposés dans l’ordre de son choix.

Le «retour à l’âge d’or»
Six thèmes qui explorent les racines émotionnelles du chemin de fer

Le chemin de fer des vacances

Tout commence dans la gare d’une petite station balnéaire: la Micheline
des jolies colonies de vacances arrive en ronronnant, sans le ferraillement habituel, puisqu’elle roule sur pneus.

L’occasion de rappeler qu’elle est née d’une insomnie légendaire d’André Michelin, au cours d’un voyage en wagon - lit, qui aurait décidé à construire un train sur pneus pour supprimer le martèlement des roues d’acier sur les rails.

Changement de décor avec la voiture de troisième classe des congés  payés distribuée en cinq compartiments spartiates. Les visiteurs d’aujourd’hui peuvent y prendre place avec une pensée pour les familles de l’été 36 qui purent ainsi aller découvrir la mer pour la première fois...

Le chemin de fer et la montagne

Dans le noir, on entend le halètement d’une locomotive à vapeur
qui pousse un chasse - neige rotatif. Une turbine peine, s’emballe, hoquette, cale. Lumière. On découvre que l’attelage est bloqué par une congère à la sortie d’une étroite écluse.

Un montage audiovisuel conte la saga du train à l’assaut des montagnes,
la construction des grands viaducs et des tunnels transalpins. C’est l’occasion d’évoquer les conquêtes des sommets. Gros plan sur la ligne Saint Gervais – Chamonix - Vallorcine, construite par le PLM à partir de 1899.

Avec son fourgon automoteur Z209 et son tombereau Etf 420, ce train a
enchanté des générations de skieurs et d’alpinistes.

Les trains officiels

La locomotive à vapeur Forquenot décorée de drapeaux tricolores avec l’aigle impérial est suivie de la voiture - salon N° 6 PO de 1856, chère à l’Impératrice Eugénie. L’occasion de parler des voyages officiels d’Eisenhower et Churchill, du Général de Gaulle, du Négus, de Tito, du bey de Tunis...

C’est en effet sous le Second Empire que naquirent en France les trains impériaux. Les compagnies d’alors s’honoraient de mettre un train à la disposition de l’Empereur et de sa famille. La voiture - salon dite «
de l’Impératrice Eugénie » fut construite
en 1856 et servit d’abord de salle à manger pour les aides de camp dans le train impérial du Paris - Orléans. Elle fut modifiée en 1889 avec l’ajout d’une plate - forme. La décoration intérieure et extérieure avait été confiée à l’architecte Viollet le Duc.

Le train dont elle faisait partie comportait 6 voitures en 1856: un wagon à bagages, un wagon servant de salle à manger et de salon aux aides de camp (présenté au musée), un wagon dit « plate - forme servant de promenade », un wagon d’honneur contenant une grande pièce et un petit salon, un wagon contenant une pièce pour les dames d’honneur, une chambre à coucher pour leurs Majestés, deux cabinets de toilette, une garde - robe et enfin un wagon à bagage de queue. Les armes de l’Empire et le chiffre de l’Empereur étaient apposés sur quelques - uns des panneaux.

Après 1870, elle fut transformée en voiture - salon et prit le nom de salon N°6 PO. La remise en état de cette voiture pour permettre son entrée au musée, nécessita de nombreuses heures de travail car elle avait servi d’abri pendant la guerre.

Un peu plus loin, la célèbre voiture présidentielle PR1 permet d’évoquer
les malheurs du Président Paul Deschanel, descendu du train en chemise de nuit lors d’un arrêt en rase campagne. Le train est reparti. Le lendemain, un entrefilet dans le journal local indique : «Un déséquilibré en chemise de nuit frappe à la porte du garde - barrière en prétendant être le
Président de la République». Deschanel doit démissionner...

Cette voiture comporte un salon, un bureau, une chambre présidentielle,
deux cabines et un office. Décorée dans le style arts déco avec des panneaux de verre Lalique, elle fut utilisée par tous les Chefs d’Etat de 1925 à 1971.

Le chemin de fer et la guerre

«Comme en 14»... La mobilisation a lieu dans l’enthousiasme de l’Union Sacrée. La voiture Bpy 135 NORD de 1909 est couverte de graffitis proclamant «à Berlin ». La vidéo montre, images d’archives à l’appui, combien les scènes ont été semblables dans les gares allemandes.

Une forte explosion.
On découvre une locomotive déraillée, couchée sur le talus. Derrière elle, les rails sont déchiquetés : la bataille du rail est reconstituée avec des extraits de films de guerre montrant des actions de sabotage.

Enfin, dans un tunnel, isolé sur une voie de garage, le wagon couvert 209613 Kkwf Est de 1909 évoque, à l’appui d’un audiovisuel sobre, le rôle du chemin de fer dans la déportation.

Une évocation des cheminots

Les matériels ne sont pas tout ! La Cité du Train a tenu à rendre hommage aux cheminots. D’abord les mécaniciens et les chauffeurs, véritables «seigneurs du rail» qui forment une équipe solidaire, soudée par une connaissance parfaite de leur machine.

Les mécaniciens devaient en particulier assurer 50 points de graissage en une heure. On voit les chauffeurs alimenter la chaudière en eau et le foyer en charbon, casser des briquettes, mouiller le charbon...

Les «personnels fixes» sont également évoqués : agents d’entretien des voies et aiguilleurs et les «serre-freins», essentiels à la sécurité des lourds convois de marchandises.

Le voyage

D’abord le rêve: une voiture - salon et une voiture - lit des wagons Pullman évoquent les voyages au long cours du Simplon - Orient - Express, «le roi des trains, le train des rois», avec l’évocation des grands écrivains qui s’imposent : Colette, Agatha Christie, John Le Carré...

Puis, aux antipodes, une voiture de 4ème classe d’un petit tortillard de campagne décrit par Daumier et Maupassant: un couple d’agriculteurs se rend au marché avec poules et légumes. Plus loin, un soldat en permission admire les plantureux appas d’une nourrice. Enfin, le train de banlieue ...

Depuis la voiture impériale ouverte de 1891 jusqu’à l’automotrice Sprague de 1935 dans laquelle les visiteurs peuvent entrer, elles en ont vu bien d’autres au cours de leur carrière de plus de soixante ans...
 

Les «coulisses » d’une locomotive


Toujours pour mieux comprendre le fonctionnement d’une locomotive, le visiteur peut profiter d’un angle de vision surprenant en passant sous une locomotive à vapeur par une fosse de visite installée comme dans un dépôt.

Il découvre ainsi les «dessous» du train et de ses composants....

La 232 U1: la vapeur en action!

Toutes les heures, cette dernière locomotive à vapeur se met en marche pour le plus grand plaisir des visiteurs. Mise en service en 1949, elle marque la fin d’un monde et l’entrée dans une ère nouvelle : celle de l’électrification.

Devant ce monstre d’acier en mouvement, le visiteur comprendra mieux la passion de l’équipe pour sa machine, à l’époque où elle ne conduisait et n’entretenait qu’elle, passant une grande partie de sa vie
avec elle.

«L’écorché» : le secret de la vapeur

Au cours de son parcours dans la halle, le visiteur sera frappé par la
vision d’une locomotive au ventre écorché.

Cette Baltic Nord écorchée permet au visiteur, comme au badaud de l’Exposition Universelle
de 1937 où elle fut présentée pour la première fois, de mieux comprendre le cheminement interne de la vapeur.

Cette locomotive à fière allure remorquait le train de luxe Nord Express qui longeait la Baltique. A hauteur de l’essieu central, sur le couvre -
roues, une plaque décorée d’une étoile symbolise d’ailleurs l’Etoile du Nord.

La Pacific Chapelon 3.1192

La Pacific Chapelon Nord est une des plus célèbres locomotives françaises . Cette célébrité vient de sa splendide livrée chocolat à filets jaunes, caractéristique de la Compagnie du Nord, mais surtout de ses performances à grande vitesse.

Elle est le fruit des améliorations apportées par l’ingénieur Chapelon à des machines en service sur le réseau Paris-Orléans.

En appliquant une théorie à laquelle personne ne croyait et en intégrant rigoureusement les principes de la thermodynamique et de la mécanique des fluides, André Chapelon réussit en effet à doubler la puissance des machines et à réduire par deux la consommation, sans pour autant modifier les dimensions d’origine.

Dépasser le 130 km/h! Un véritable prodige dans les années 30 ! La cabine de conduite de cette machine est rendue visible afin de rendre plus accessible au public le fonctionnement des locomotives à vapeur et la vie des mécaniciens.

La locomotive à vapeur 141 TC 701

En 1930, alors que les agents des ateliers d’Epernay de la Compagnie des Chemins de fer de l’Est construisent deux locomotives tender prototypes, les apprentis de ces ateliers réalisent avec une grande précision la même locomotive, mais en modèle réduit à l’échelle 1/5ème.

Toutes les 20 minutes, à la Cité du Train, la maquette s’anime, permettant d’apprécier le fonctionnement de cette locomotive et le travail des bielles sous la pression de la vapeur.

  

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