Discovery Day 4F

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• WSF Men's World Teams 2013 • 09-15 June • Mulhouse, France •

Place de la Réunion

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La Place de la Réunion et le Centre historique

La place de la Réunion, cœur de la vieille ville, anciennement place Saint-Etienne, a été baptisée lors de la réunion de Mulhouse à la France en 1798.

Déjà au Moyen-âge, elle était le centre de la vie politique, religieuse et économique : c’est là que se tenaient les foires et les marchés. De nos jours, la place de la Réunion est encore bordée d’une série de maisons étroites et colorées, classées parmi les plus anciennes de la ville, par l’ancien Hôtel de ville et par le Temple Saint-Etienne.

L’ancien Hôtel de Ville

Construit en 1552, ce joyau de la Renaissance rhénane symbolise
l’attachement de la petite république à ses libertés. Les fresques, repeintes en 1699 par le peintre Mulhousien Jean Gabriel suite à un incendie, représentent les vertus prônées par la religion réformée ainsi que les armoiries des cantons suisses auxquels Mulhouse était alliée.

Montaigne qualifia ce bâtiment de « palais magnifique et tout doré ».
Sur le pignon droit, est suspendu le «Klapperstein» (l’original
est conservé au Musée Historique), pierre des bavards,
que les médisantes étaient condamnées à porter autour du
cou les jours de marché.

Le nouveau quartier
Symbole de l’industrie mulhousienne florissante

Dans les années 1820, la ville étouffe dans ses remparts médiévaux de par le nombre croissant de manufactures et donc d’ouvriers.

Construit de 1826 à 1841 à proximité de la gare, ce quartier d’affaires symbolise la réussite des industriels Mulhousiens. Il est aussi appelé quartier de la Bourse, le bâtiment de la Société Industrielle abritant à l’origine le siège de la bourse au coton. De style Empire, il est également inspiré de la rue de Rivoli à Paris.

La forme triangulaire de la place fait écho à l’appartenance des industriels à la Franc Maçonnerie. Ce patrimoine urbanistique a été classé monument historique en 1986.

Carte du "Sentier du Vieux Mulhouse"

Temple St Etienne

Construit entre 1858 et 1868, il abrite de magnifiques vitraux du XIVème siècle héritée de l’ancienne église romane, sur l’emplacement de laquelle il a été construit.

Ces verrières comptent trois cycles, dont le plus important, « Speculum Humanae Salvationis » (Le miroir du salut du genre
humain), comprend 88 scènes.

Seul temple protestant sur une place principale de ville en France et plus haut édifice protestant du pays, il confirme l’importance de cette religion dans le développement de la ville.

Place de la Réunion

La Cité Ouvrière et la Cité Manifeste

C’est au milieu du XIXe siècle que l’on prend conscience de la condition
ouvrière. Sous l’impulsion des industriels, la Société Mulhousienne
des Cités Ouvrières (SOMCO) est créée en 1853 et construit
1200 logements sur 60 ha destinés aux ouvriers.

Elle propose trois types de constructions et c’est finalement le « Carré Mulhousien », composé de quatre maisons regroupées sous un même toit, avec des jardins indépendants qui marquera l’histoire du logement social.

Ces maisons permettaient l’accès à la propriété des familles ouvrières et indirectement leur sédentarisation. Cette opération est une des meilleures réussites françaises en matière d’intégration de la classe ouvrière par la bourgeoisie patronale industrielle.

Aujourd’hui, il est très agréable de se promener dans les petites venelles aux noms poétiques et d’admirer les petites maisons transformées par les propriétaires successifs.

En 2004, la SOMCO fait appel à cinq grands cabinets d’architectes, dont Jean Nouvel pour la construction de la Cité Manifeste. Elle est construite sur les friches d’une ancienne usine, en bordure de la Cité Ouvrière. Ces logements sociaux, spacieux et fonctionnels, sont conçus pour répondre aux besoins
de la société d’aujourd’hui en interprétant la Cité du XIXe siècle et reproduisent une continuité visuelle avec elle.

Le Rebberg, pied à terre de la bourgeoisie industrielle

Le Rebberg devient également un des quartiers symboliques de la
prospérité mulhousienne. Afin de permettre aux ouvriers de s’occuper avec de saines distractions en dehors de leurs heures de travail, un groupe d’industriels mulhousiens philanthropes décident d’ouvrir un « jardin du peuple » en 1868 : promenade, animaux, gymnastique, concerts…

Ces mêmes industriels participent activement à la création de l’hôpital du Hasenrain à la fin du 19e siècle, en rachetant des terrains qu’ils cèdent à la Ville. Mais c’est surtout les villas des capitaines d’entreprise construites sur cet ancien vignoble qui valent le coup d’œil.

Les grands terrains permettent aux propriétaires de réaliser des jardins riches en espèces végétales du monde entier et de bâtir des maisons de maître rivalisant de par les styles empreints d’influences et d’époques architecturales différentes.

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